top of page

ZEBRES

chevallier ceccaldi copyright mparque.jp

Valentin Ceccaldi : cello

David Chevallier : electric 7 string guitar, acoustic 6 & 12 string guitars, laptop

These two laudable French improvisers share their collective imaginations with the willing listener via these capacious works that include numerous trade-offs, mimicking lines and fastidious dialogues, occasionally intersected by nouveau chamber motifs. Essentially, the musicians are all over the map with a strong focus and a wealth of interesting propositions. 

The duo seemingly maximizes their perceptual competencies on this winning release. With stark contrasts, droning extended notes, and subliminal melodies, they imply that angst and joy can seamlessly coexist as they weave structural elements with offbeat, yet not cantankerous exhibitions of camaraderie and sentiment. 

"ANCBL" is a 10 ½ minute journey, featuring David Chevallier's detailed acoustic guitar phrasings for an articulate call and response session with cellist Valentin Ceccaldi. Here, the artists intimate a conversation of importance, and throttle the pitch, traversing lower and upper registers via disparate tonal qualities. It's a vibrant track, but subsided by Ceccaldi's solemn lines, depicting sadness, and shaded by Chevallier's quiet support with jazzy single note flurries. Moving along, the cellist paces the motif, dappled by the guitarist's gentle harmonics that tantalize the psyche while translucently morphing one storyline into another. Indeed, it's a presentation that is by no means monolithic or repetitive since the duo continually explores and revitalizes its course of action.

Glenn Astarita - All about Jazz

Photo Michael Parque

Un univers étrange et familier où chaque plage réserve de multiples quantas de plaisir inattendus. Tout comme la lumière, cette musique est ondulatoire et corpusculaire. Einstein aurait sûrement découvert ça.

Guy  Sitruk - Jazz à Paris

 Si j'osais, sans crainte du cliché, j'écrirais «C'est magique ! ». C'est écrit, et j'assume, mais au delà de la commode formule qui permet de tenter d'exprimer l'indicible, c'est simplement l'expression d'une évidence : dans cette rencontre, il se passe ce que parfois (aussi souvent que possible !), l'improvisation sans filet produit de bonheur musical, aussi immédiat que résistant à l'analyse de multiples écoutes. Un vrai grand moment de musique improvisée !

Xavier Prévost - Les Dernières nouvelles du jazz

Comme l'animal qu'ils incarnent, Ceccaldi et Chevallier sont fougueux et contrastés. Leur rencontre dans la banlieue nantaise réuni deux générations et autant d'approches et d'histoire qui trouve aisément un terrain d'entente. Le résultat est parfois rugueux, mais toujours un respect mutuel qui nourrit tout un album qui sort presque naturellement sur le label Ayler Records qui suit la carrière de Valentin depuis très longtemps déjà. 
Le ton aventureux et sans concession est un moteur idéal pour faire galoper l'équidé rayé. « L'ombre du zèbre n'a pas de rayures », René Char est cité à l'intérieur de la pochette. De cette émulsion musicale, on ne saurait faire meilleure critique...

Franpi Barriaux - Sunship

Plus que le propos pourtant, l’élégance du son séduit immédiatement l’oreille. Que ce soit l’exploitation des possibilités de la guitare comme la vibration profondément humaine du violoncelle de Valentin Ceccaldi, les timbres sont finement façonnés et justement agencés. Mêlant des effets de bruitisme légers à des lignes mélodiques serpentines que soutiennent des arpèges déviants, les motifs dessinés privilégient l’évidence de la forme et la clarté de l’intentionnalité.

Car, sans renier leur caractère affirmé, les deux protagonistes jouent de la complémentarité sans effet de surcharge. En accordant une grande mobilité à la distribution des rôles, ils invitent à découvrir une musique limpide qui creuse la confidence et proposent avec douceur une déambulation qui ne cherche jamais à atteindre les confins et leurs excès. Privilégiant les effets de contraste, des jeux sur l’ombre et la lumière, sur le noir et le blanc, ces deux zèbres au

vocabulaire large synthétisent plusieurs formes d’esthétique. Avec une inventivité permanente et naturelle, ils écrivent, dans l’instantané et loin des tumultes et des effets de mode, une musique à hauteur d’homme. Discrète, sans doute, mais qui prend son temps et le défie aussi.

Nicolas Dourlhès - Citizen Jazz

Concert enregistré le 8 octobre 2018, au théâtre de l'Alliance Française, à Paris, dans le cadre de l'Emission "A l'improviste" d'Anne Montaron.

bottom of page